Les joies de la grossesse

Assise dans son fauteuil près de la fenêtre, angie fixait la vue du manoir qui dominait l'enfer. Déjà, elle en était à son 6ème mois de grosses, se n'était pas toujours évident mais elle faisait avec. Abriel quand à lui semblait de plus en plus impatient de voir son enfant naître. Il s'activait dans tout les sens, partager entre le travail et les préparatif du future bébé...

*****

je m'ennuyais à mourir, soupirante e regardais les enfers. je ne pouvais plus partir en mission et abriel ne voulait pas que e fasse les dossier, trop de travail pouvait me mener à une fausse couche..mais faut bien que m'occupe aussi tout de même ! Mon estomac se mit à gargouilla bruyamment, j'avais faim et mon amant n'allait pas tarder à le ressentir..

- ABRIEEEEEEEL ! hurlais-je à pleins poumons.

Mon ton semblait désespérer. J'avais crié en espérant qu'il m'entende, le manoir était grand et s'il était encore occuper à faire des travaux dans la chambre du bébé, j'étais sûr qu'il ne m'entendrais pas. Ne le voyant pas arriver, je criai encore:

- ABRIEL !!!!!!!!!!

Je soupirais et tapa du pieds. Enfin, il arriva, légèrement paniquer, comme toujours, il avait peur qu'il m'arrive quelques chose. Ses vêtements étaient tacher de peinture jaune et il tenait encore son pinceau à la main. OUI, comme nous savons pas si le bébé seras un garçon ou une fille, nous avons opter pour une couleur chaude et claire pour la chambre qui irait aux deux sexe.

- mon amour...j'ai faim !

Abriel se força à sourire, déjà qu'il était déborder de travail, mais avec les hormones, j'avais toujours envie de manger des trucs farfelu. Là, il savait qu'il n'y couperais pas...

- dit...j'ai très envie d'une crème glacé...

IL soupira, visiblement soulagement que se ne soit que cela mais..

-avec des noix de pékan et de la crème chantilly...

Mon amant se crispa, je lui fit un sourire innocent en caressant mon ventre et continua:

- et du coulis de chocolat...oui ! pleins de coulis de chocolat ! et puis des fraise, des morceaux de bananes, mais petits hein les morceau , d'accord ? et puis oublies pas d'y mettre aussi des amandes et..oh tiens ! rajoute moi de la crème glacé au caramel..et..euh..disons...aussi au chocolat!

je fit mon plus beau sourire à Abriel qui restais figer sur place l'air complètement déconfit.

- et tu puis ajoute aussi des cornichons ! je sait pas pourquoi mais...je veux des cornichons !

Je me mit à rire et dit:

- non attend, met les cornichons dans une assiette à part avec du jambons, et puis une ou deux tranches de pains...j'aimerais aussi du thon avec de la mayonnaise et le reste de carottes râpées...ah oui ! je sais qu'il reste une part de tarte à la cerise, tu veux bien m'apporter cela ? oh et en un seule voyage s'il te plait, j'ai tellement faim que je n'ai pas très envie d'attendre...

je lui lançais mon plus beau sourire et murmura:

- merci mon chéri..tu es un amour !

je le regardais avec amour et dit avec une petite grimace:

- oh et... je veux que se soit toi qui le fasse..pas les domestiques, je sais pas trop...ils me dégoute un peu...

Aucune échappatoire pour le futur papa! ah les joies de la grossesse...

Les mois passaient à une vitesse affolante, je n'avais pas le temps de voir passer quoi que ce soit et le ventre d'Angie se faisait de plus en plus rond. Lors des échographies, le docteur Fang nous avait assuré que l'enfant se portait à merveille, par contre nous n'avons pas souhaité savoir le sexe, pour garder le surprise jusqu'à la fin.

Aujourd'hui, comme pas mal d'autres jours depuis quelques temps, je m'étais soustrait au bureau afin de faire la chambre de notre enfant. Je voulais absolument tout faire moi même, hors de question qu'un domestique ou autre mette les pieds ici, seuls Angie et moi aurons le droit d'y pénétrer. La chambre de l'enfant serait juste à côté de la notre.

Alors que j'étalais la dernière couche de peinture jaune, Angie qui était dans l'autre pièce et semblait penser que j'étais à l'autre bout du manoir se mit à hurler dans la maison. Je décidais de finir ce que je faisais avant d'y aller. S'impatientant, elle s'arracha la gorge de nouveau. Je soupirais et allait la voir, tout de même inquiet, le pinceau encore à la main goutant sur le sol.

- ... oui ?

- mon amour...j'ai faim !

Voilà qu'elle prononçait LA phrase que je n'aimais pas entendre en ce moment. Commençant à prendre l'habitude de ses caprices, je sortais un carnet et inscrivit tout ce qu'elle demanda sans rien dire. Qu'est-ce qu'il ne fallait pas faire pour le bébé ?

- merci mon chéri..tu es un amour !

Je me forçais à sourire une fois de plus et partais quittais la chambre. Je ne savais pa faire tout ça, je me téléportais donc, toujours mon pinceau à la main dans un restaurant de renommé, balançait la commande et attendit puis revint dans la maison le tout en moins de cinq minutes, les bras chargés de ce qu'elle avait envie de manger.

- Voilà ma puce.

Je posais tout à côté d'elle et reprenait le chemin de la chambre du petit.

J'esquissais un sourire en voyant le sourire forcer de mon aimée. le pauvre,je le faisait vraiment tourner en bourrique. J'attendais patiemment dans mon fzuteil qu'Abriel revienne ce qu'il fit rapidement. Mon regard s'illumina en voyant l'énorme plateau repas qu'il déposa prêt de moi.

- Voilà ma puce.

Et sans un mots de plus il fit demis-tours. Je fronçais les sourcil et m'écriai:

- STOOOP !

Je croisais les bras en fixant Abriel et lui demanda froidement:

- c'est tout ?

Il ne semblait pas comprendre, c'est pas grave, sa allait venir ...

- Et mon bisous ? c'est quoi cette manie que tu as de m'ignorer comme ça ? déjà que tu ne me fait plus l'amour et en plus maintenant tu me regarde à peine ????

Mes lèvres se mirent à trembler puis soudain, j'éclatais en sanglots et hurlait:

- c'est parce que je suis moche et grosse !!!!! tu m'aime plus à cause de çaaaaaa.....

Je cachait mon visage dans mes main, pleurant à chaude larmes.

- t'es méchant abriel ! très méchant !!!!

Heureusement que j'avais un chef cuisto comme amis dans les Enfers, connaissant parfaitement les goûts d'Angie, cela me permettait de gagner beaucoup de temps. Posant le plateau près d'Angie, je reprenais le chemin de la chambre du futur bébé. Du moins c'est ce que je croyais.

- STOOOP !

Bon sang c'est qu'elle avait de la voix en plus quand elle s'y mettais. Je me retournais, me demandant ce que j'avais encore pu faire de travers. Décidément, vivement que le bébé naisse. Si je n'aimais pas Angie comme je l'aime, il y bien longtemps que je l'aurais tuée, n'étant pas doté de patience.

- c'est tout ?

- J'ai oublié un plat ou un ingrédient ?

Je vérifiais d'un rapide coup d'œil, non, non, les cornichons étaient bien présents dans une petite coupelle à coté.

- Et mon bisous ? c'est quoi cette manie que tu as de m'ignorer comme ça ? déjà que tu ne me fait plus l'amour et en plus maintenant tu me regarde à peine ????

Oui, je ne lui avait pas fait de bisou mais de là à dire que je ne m'occupais plus du tout d'elle... C'est alors qu'elle éclata en sanglot, hurlant de nouveau dans la pièce :

- c'est parce que je suis moche et grosse !!!!! tu m'aime plus à cause de çaaaaaa..... t'es méchant abriel ! très méchant !!!!

Je la prenais dans mes bras une fois de plus, lui affirmant le contraire en espérant qu'elle finisse par se calmer.

- Bien sûr que non ma puce, si je ne t'aimais pas je ne serais pas en train de te serrer dans mes bras et à t'apporter des plats.

Je l'embrassais puis lui dit avec un sourire :

- Aller mange avant que ta glace ne fonde.

J'attrapais une cuillère pleine de glace que j'approchais de sa bouche.

Abriel me serra contre lui, mes pleurs se calmèrent presque aussitôt. Mon amant avait toujours se don de m'apaiser, peu importe la situation.

- Bien sûr que non ma puce, si
je ne t'aimais pas je ne serais pas en train de te serrer dans mes bras
et à t'apporter des plats.

- oui..c'est vrai !

j'essuyais mes larmes et sourit. Abriel prit la cuillère et l'approcha de ma bouche.

- Aller mange avant que ta glace ne fonde.

j'ouvris la bouche et manga la glace en souriant, amuser par la situation. Soudain, je me crispait, sans pouvoirs me retenir, je régurgitais sur le t-shirt d'abriel. Ah, vive les nausées !!! je plaquais ma main sur ma bouche paniquer.

- pa..pardon !!!

je tournais la tête et vomis encore une fois, sur le sol cette fois.

Angie parvint à se calmer et finit par entendre raison. Tout était si soudain que par moment je me demandais si elle ne le faisait pas exprès. Dans le doute, je préférais ne pas prendre de risque pour elle comme pour l'enfant. Je fut ravi de voir Angie retrouver un peu le sourire alors qu'elle mangeait sa glace avec envie. C'est alors que je vit qu'elle arrêta son geste et je n'eut pas le temps de réagir que je me retrouvais recouvert de nourriture à moitie digérée et de bile...

- pa..pardon !!!

Exaspéré et dégouté je m'efforçais de rester patient. Me débarrassant de mon bleu, je le jetait à coté de l'endroit au sol que venais également de baptiser Angie. Appelant un serviteur, j'aidais Angie à se lever pour l'emmener se rafraichir à la salle de bain, elle était toute pâle.

- Nettoyez moi ça et vite ! Et apporter les cachet d'Angie dans la salle de bain de l'étage.

J'emmenais Angie dans la de bain et fit couler de l'eau froide que je lui passais sur le visage :

- Ça passe un peu ?

J'étais gêner d'avoir vomit ainsi sur Abriel. je ne me sentais pas très bien, je me sentais pâteuse et un peu vide d'énergie. mes nausées s'était tout de même calmer, à la place j'avais des aigreur d'estomac. Abriel retira son bleu de travail et m'aida à aller dans las alle de bain. J'ouvrit le robinet et arrosa mon visage d'eau froide.

- Ça passe un peu ?

- oui merci...

j'esquissais un léger sourire et me redressa en soupirant, soutenant mon ventre d'une main. je tendis une mains vers le porte serviette et demanda gentiment:

- tu veux bien me donner la serviette que je puisse m'essuyer ?

je sourit mais ma main se mit à luire soudainement. j'écarquillais les yeux et dit:

- c'est..c'est chaud !

je secouais ma main qui se mit à fumer, je poussais un gémissement de surprise et m'écriai paniquer:

- Abriel ! aide moi!!! c'est brûlant !!!!

Alors que je secouais ma mains qui brillait d'une aura rouge fumante, une large boule enflammer se forma et fonça dans le mur face à moi. je fixais Abriel avec des yeux rond, fixant le mur carboniser et murmura:

- euh... comment..j'ai fait ça ?

Surtout que mon élément à moi c'est la glace, pas le feu !!! misère !

Il était clair qu'Angie ne n'allait pas bien. Le contact de l'eau froide sur sa peau sembla l'aider un peu. J'espérais qu'elle n'avait pas de fière.

- tu veux bien me donner la serviette que je puisse m'essuyer ?

Je me tournais de l'autre côté pour attraper une serviette, soulagé qu'Angie aille un peu mieux quand elle dit d'une voix paniquée :

- c'est..c'est chaud !

Je supposais qu'elle parlait de l'eau mais non, elle ne coulait pas.

- Abriel ! aide moi!!! c'est brûlant !!!!

La main d'Angie brillait d'une couleur étrange. Paniqué moi aussi, je pris son poignet pour l'examiner quand boule de feu s'en échappa, détruisant le mur d'en face. J'étais estomaqué. Comment était-ce possible ?

- euh... comment..j'ai fait ça ?

Mon premier réflexe fut de faire couler l'eau froide et de placer la main d'Angie sous l'eau. Utiliser un élément lorsque ce n'était pas le sien n'était pas très bon. Je réfléchit à toute vitesse.

- C'est... c'est le bébé.

C'était difficile à croire mais la seule explication possible, même moi n'avait qu'un élément à cause de ma condition de démon. Cet élément ne pouvait pas me blesser car il était en moi mais si j'essayais de créer de la glace, je me gèlerais les mains.

- Surtout si ça se reproduit, plonge tout de suite ta main dans l'eau d'accord ?

L'idée que notre enfant développe déjà ses pouvoirs m'effrayait, cela n'était pas vraiment une bonne chose. Il mettait sa mère en danger ainsi que bien d'autres choses...

Tout aussi paniquer que moi, abriel plongea ma main sous l'eau qui perdit rapidement cette étrange aura. je soupirais de soulagement.

- C'est... c'est le bébé.

je fit un signe de tête, il avait raison, cela ne pouvait être que cela. Honnêtement, je trouvais cela inquiétant.

- Surtout si ça se reproduit, plonge tout de suite ta main dans l'eau d'accord ?

-oui, je le ferais et...

je n'eus pas le temps de finir la phrase qu'une papillon bleuté apparut devant mon visage. Il était magnifique, brillant d'un éclat sans pareil. Un autre apparut, puis un autre..au finale, ils furent une dizaine à voler devant nous dans la salle de bain.

- qu'est-ce que....

je tournais la tête vers Abriel et le regarda avec des yeux rond. Les papillons se mit à briler encore plus et dispaurent soudain , remplacer de milleirs de petites pailettes argenter qui tombèrent lentement sur le sol.

- euh... je crois que le bébé..s'ennui.

Angie ne protesta en rien lorsque je lui conseillait de tout de suite mettre dans sa main dans l'eau au cas ou cela recommencerais. Les pouvoirs du bébés de voyaient très inquiétants et il était hors de question que cela se passe ainsi.

- qu'est-ce que.... euh... je crois que le bébé..s'ennui.

De façon inexplicables des papillons voletaient tout autour de nous. Cela voulait donc dire que l'enfant puisait cette image de l'esprit de sa mère étant donné qu'il n'avait jamais pu voir de papillons réellement. Que ce dernier s'ennuie ou non, cela n'étais pas tolérable. Je fronçais les sourcils, imprimant sur mon visage une expression des plus sérieuse et regardait Angie droit dans les yeux :

- Angie, je ne veux pas que tu le laisses faire ça. Plus jamais, c'est trop dangereux pour toi. C'est dans ton énergie qu'il puise ses forces. S'il tente à nouveau d'utiliser le feu, essaye de lutter avec la glace.

Je la prenais dans mes bras pour ne pas qu'elle s'inquiète avant d'ajouter :

- Je sais que ce que je te demande n'est pas évident, mais ne t'en fait pas, je suis là, tu ne seras pas seule et je te prêterais ma force.

Il était de mon devoir de mettre les choses au clair dès maintenant, je ne tenais pas à retrouver Angie inconsciente ou brûlée de cette manière. Je posais une main sur son ventre avant de déclarer à son intention :

- Compris toi ? Papa est pas content.

Plus encore que le fait qu'Angie se retrouve comme possédée, je pouvais sentir l'esprit du fœtus qui s'était développé à une vitesse incroyable. Il n'étais pas encore capable de résonner mais je crois qu'il n'y aurais pas besoins d'attendre beaucoup de temps pour que ce soit le cas.

- Angie, je ne veux pas
que tu le laisses faire ça. Plus jamais, c'est trop dangereux pour toi.
C'est dans ton énergie qu'il puise ses forces. S'il tente à nouveau
d'utiliser le feu, essaye de lutter avec la glace.

- mais , comment veux-tu que je l'en n'empêche ?

Je lançait un regard peiner à mon aimé qui me seras dans ses bras pour ne pas m'inquiéter mais c'était trop tard, l'inquiétude était déjà.

- Je sais que ce que je te
demande n'est pas évident, mais ne t'en fait pas, je suis là, tu ne
seras pas seule et je te prêterais ma force.

Je ne dit, préférant garder le silence, d'autant que je ne participait même pas à l'étreinte d'abriel. J'étais en colère, on aurait dit qu'il voyait notre enfant comme une grosse tumeur qui finirais par me tuer... Abriel posa ses mains sur mon ventre, se contacte doux me fit réagir cette fois, surtout quand il parla au bébé:

- Compris toi ? Papa est pas content.

je me mit à rire et posa mes mains sur celles d'Abriel et l'embrassa tendrement.

- ne t'inquiète pas pour moi, je sais quoi faire pour l'empêcher de puiser dans mon énergie, toi, va finir de peindre la chambre !

Il était difficile de ne pas remarquer qu'Angie digérais mal mes paroles mais je ne voulais surtout pas la perdre de nouveau. Ce n'étais pas facile pour moi non plus de décider de cette réaction, mais je tenais bien trop à Angie pour prendre le moindre risque. Elle ne réagit pas lorsque je la prit dans mes bras, sinon en se crispant. Je comprenais en partie sa réaction et je décidais de ne rien dire, continuant sur ma lancée. Je posais mes mains tendrement mais avec fermeté sur le ventre rond de mon aimée et m'adressait à l'enfant pour lui manifester mon mécontentement. Pour moi il n'étais pas une chose, mais une personne à part entière et par conséquent, je le considérait comme tel. Angie recouvrit mes mains des siennes et m'embrassa avec tendresse. Baiser auquel je répondit avec ferveur.

- ne t'inquiète pas pour moi, je sais quoi faire pour l'empêcher de puiser dans mon énergie, toi, va finir de peindre la chambre !

- Bien sûr que si je m'inquiète pour toi mon cœur.

Si elle ne m'avait pas reparlé de la peinture de la chambre, je crois bien que cela me serait totalement sortit de la tête. Je regardais mon pinceau près de mon bleu. Profitant de l'occasion je fit un petit sourire innocent et rétorquais :

- Je crois que ça ne vas pas être possible... Il faut que les serviteurs lavent mon bleus... Je crois qu'on va être obligés d'occuper le bébé !