Enfin l'accouchement

J'étais sagement allonger dans mon lit, me reposant tranquillement. D'après le docteur fang, je ne tarderais pas à accoucher et il faut croire que le vampire n'avait pas tord car soudain, j'ouvris les yeux et le redressa. Soulevant le draps, je constatait une auréole humide dans le lit et sur la chemise de nuit. je regardait autour de moi, paniquer et m'écriai:

- Abriel !

Aucune réponse. Ah oui, j'avais oublier, il était au travail aujourd'hui, il avait un entretiens d'embauche à faire ! c'est pas vrai, j'ai vraiment la poisse... Sans que je m'y attende, la première contraction arriva, je me figeais et grimaça de douleur en lâchant:

- bordel ! sa fait mal !

Je prit une profonde inspiration et me cala dans le lit pour mieux m'installer en soutenant mon ventre rond. Bon, il fallait que je l'appel! saisissant le téléphone sur la table de nuit, je composait le numéro du bureau et tombait de suite sur sa secrétaire.

- Bureau du maître du mal, j'écoute !

- annie ! c'est angie! je dois parler à abriel ! c'est urgent !

- désolé mais le maître est en rendez vous et...

- je ne veux pas le savoir !!!

Je poussais un nouveau gémissement en serrant le téléphone avec force et hurlait:

- je suis entrain d'accoucher là !

- quoi ? mais...je...je préviens le maître immédiatement !!!!

Sur ce, je raccrochais, main poser sur mon ventre contracturer, respirant profondément, la douleur était horrible et cela ne faisait que commencer...

Je venais d'en finir avec cet entretient pénible. Ça m'avait encore bien fatigué. C'est dingue ce que l'incompétence des autres peux vous éreinter comme ça. Je me massais les tempes derrière mon bureau, m'aprétant à partir. J'hésitais encore entre aller boire au bar ou rentrer à la maison. Alors que je restais là indécis, j'entendis le téléphone sonner chez la secrétaire. Et merde sûrement encore du boulot ! Alors que j'allais me sauver pour m'esquiver, la secrétaire entra paniquée :

- Maître ! Faites vite ! Angie est en train d'accoucher !

- Quoi ?!

Tiré brutalement de mes lamentation, je rentrais, le cœur battant la chamade et me dirigeait à toute vitesse vers la chambre d'Angie. Constatant que la secrétaire disait vrai, je m'empressai de faire venir le docteur Fang.

- Courage chéri, le docteur arrive, ça va bien se passer.

Je l'embrassais et lui prenait la main pour la soutenir attendant que ce foutu médecin ramène ses fesses dans cette piaule.

Je me demandais combien de temps abriel mettrait pour arrivé, à ma grande surprise, se fut rapide, très rapide ! il s'assis sur le lit, je le fixais alors qu'il serra ma main et laissa mes larmes couler et murmura:

- j'ai...j'ai mal !

je poussais un nouveau cri, serrant la main brûlante d'abriel et me penchant en avant. J'avais beau m'être fait torturer et même tuer une fois, je me rendait compte que la douleur, même celui d'un accouchement pouvait se montrer particulièrement pénible
Fang entra dans la pièce, saluant abriel, il s'approcha du lit.

- bien ! voyons voir où en est l'ouverture de votre colle angie ! détendez vous!

Je fit un signe positif de la tête tendis que le vampire soulevait le draps et écarta mes jambes. IL resta ainsi quelques instant et murmura:

- bon ! tout semble aller pour l'instant, vous en êtes à 2cm, courage ! je sais que c'est douloureux mais dites-vous que la venue de votre bébé en vos la chandelle!

le vampire me fit un sourire rassurant, je souris à mon tour en essuyant mes larmes.

- abriel , vous voulez bien m'apporter des serviettes propre et de l'eau chaude ?

Alors que j'essayais de soutenir Angie comme cela m'était possible, elle se pencha en avant sous l'effet des contractions. Je l'incitais donc à se rallonger avec douceur afin qu'elle soit dans de meilleures conditions pour se "détendre". Le médecin ne tarda pas à arriver, bien qu'à mon gout cela avait encore et toujours été trop long. Je me retint donc de passer mes nerfs sur lui, on en avait besoin. Il nous salua donc puis se mit à évaluer la situation d'une expression plutôt enthousiaste. Personnellement, voir mon Angie dans cet état était loin de m'enthousiasmer. Lorsqu'il eut fait le tour de la situation, il me demanda d'aller chercher des serviettes et de l'eau chaude. Pour l'eau chaude, ce n'était pas compliqué mais pour les serviettes... Le cœur battant la chamade, je rempli un bac d'eau bien chaude puis, finissant par mettre la main sur du linge propre, j'amenais le tout dans la chambre afin que le médecin puisse faire son travail. Il n'avait d'ailleurs pas intérêt à se planter. Il installa alors Angie plus convenable ment dans le lit, lui calant correctement le dos et l'aidant à se positionner.

- Respirez dame Angie, respirez le plus profondément que vous pouvez.

Le docteur semblait avoir l'habitude et l'expérience, ses geste étant machinaux, dénués de toute hésitation. Souvent je me moquais lorsque je voyais les mari dans les salles d'accouchements respirer et souffler à la place de leur femme et voilà que dans la précipitation je me surpris à faire la même chose... Arg !

la douleur était de plus en plus forte, les contractions de plus en plus rapprocher. cela faisait déjà 5h que cela avait commencer, j'en était à un peu plus de la moitié.

- continuez de respirer!

Je tournais vaguement le regard vers abriel qui semblait sur les nerfs, mais en voyant qu'il faisait le même exercice de respiration que moi, je ne put m'empêcher d'éclater de rire malgré la douleur. Le docteur fang me regarda avec des yeux et dit:

- c'est la première fois que voit une femme rire au éclat pendant son accouchement !!!

- pa..pardon ! mais...ihihihi...abriel ... il...ahahaha... est pire que moi !!!!

je repartie dans un fou qui se termina par un nouveau cri de douleur. c'est dingue comme les contractions ont le dons de vous calmer d'un seul coup !

**************

le temps passa, cela faisait 10h maintenant et mon col était dilater de 10 cm! enfin, le bébé n'allait pas tarde à arriver !!!

- angie ! c'est le moment de pousser ! allez-y !!!

Serrant la main d'abriel, j'enfonçai mes ongles dans sa chair, grimaçant, le corps en âge, pâle comme jamais. J'étais épuiser, j'avais hâte que tout cela prenne fin.

- encore un effort ! pousser!

je poussais de toute mes force, grimaçant, gémissant.

- je commence à voir la tête angie ! c'est presque fini ! continuez !

je fit un dernier effort, poussant encore, je sentit mon ventre se relâcher alors que le docteur sourit, et attraper le nouveau né et le hissa de sous le draps.

- voilà.... vous avez été parfaite angie... respirez calmement... tout va bien, le bébé se porte à merveille!

Je sourit, mes larmes se mélangèrent à la transpiration qui dégoulinait sur mon visage alors que le docteur lavait l'enfant après avoir couper le cordon ombilical et le mit au chaud dans une petite couverture.

- je...je veux voir mon bébé...dis-je à bout de force.

- oui, je vous l'apporte !

Le docteur fang s'approcha et déposa l'enfant dans mes bras, ses cheveux était aussi blanc que les miens alors que ses yeux étaient aussi rouge que ceux de son père. je caressais sa joue et fang me dit:

- c'est une petite fille angie !

Le temps me paraissait atrocement long et il me semblait que rien ne se passait hormis la douleur d'Angie qui n'avait pas l'air de vouloir s'arrêter. J'étais figé dans l'impatience et je ne savais pas trop quoi faire pour aider aider Angie. Le médecin, concentré, se montrait plutôt optimiste. Je lui avait fait comprendre quelques temps auparavant que son futur dépendrait entièrement de la façon dont se passerait cet accouchement. Si le bébé et Angie était en bonne santé, il serait récompensé pour son travail, mais dans le cas contraire... Il était dans mes projets de passer mes nerfs sur le pauvre homme.

Les heures passaient peu à peu, me donnant l'impression d'être des jours entier si ce n'est plus. D'après le médecin, e moment de l'arrivé du bébé n'allait plus tarder. Je me demandais encore si il s'agirait d'une fille ou d'un garçon. ais bien que j'ai une préférence sur le sujet, je ne préférait rien espérer. Bien qu'une fille... non ! On n'y pense pas ! Suivant les directives de Fang, Angie se mit à pousser de toutes ses forces et le bébé finit enfin par apparaître au bout de quelques minutes. Il ressemblait à un amas de chair chiffonné et gluant... Mais c'était mon enfant tout de même ! Lorsqu'il eut ensuite été lavé par le médecin, il ressemblait déjà bien plus à un bébé. Ses yeux carmins contrastaient avec ses petits cheveux blancs comme la neige.

- c'est une petite fille angie !

Ces mots résonnèrent dans mon esprit médecin déclenchant une joie immense, surtout lorsque je fut sur que tous deux se portaient en. Je regardais alors avec un air attendri Angie et notre fille dans ses bras.


- Tu as été parfaite ma chérie.

Je l'embrassais alors tendrement, alors qu'elle profitait de ce moment intense. Fang prit alors de nouveau la parole :

Et pour le nom ?

Après tant d'heure de douleur et d'épuisement, mes efforts furent enfin récompenser et je put serrer ma petite fille dans mes bras, partager entre pleurs et rires de soulagement.

- Tu as été parfaite ma chérie.

Je levais mes yeux azuré pour fixer mon amant et lui sourit tendrement avant de reporter mon intention sur la petite fille. je caressais sa joue alors qu'elle cherchait à téter, déjà. Lentement, je baissais la bretelle de ma chemise de nuit et découvrit mon seins que l'enfant prit plaisir à sucer avec envie, faisant des bruit de sucions goulu.

- Et pour le nom ?

- Magdalena...

J'avais murmurer le nom de ma fille avec tendresse, mon regard plonger dans le sien, je ne pouvais détourner les yeux de cette petite merveille que je tenais dans mes bras.

- es-tu d'accord pour se nom abriel ? demandais-je en souriant de plus belle.

Je ne pouvais contenir mon regard attendri, fixant Angie et notre enfant qui se serraient dans une étreinte des plus douces. Je m'assit sur le rebord du lit alors qu'Angie donnait le sain à notre fille et j'enlaçais l'amour de ma vie de mes bras, caressant ses cheveux défaits. Sion teint rougeâtre que l'effort lui avait fait prendre s'estompaient peu à peu pour reprendre sa pâleur naturelle et ses yeux cernés trahissaient une grande fatigue. Posant mon front contre le sien, j'aperçus alors le regard de notre fille qui me fixait de ses grands yeux ronds enflammés. Je découvrit alors une sensation incroyable que je n'avais encore jamais connu jusque là : la sensation d'être transpercé de par en part par ce regard et pourtant, un élan d'amour immense m'envahissait. Je déposais un baiser sur le front de l'enfant. Fang demanda alors pour le prénom. La réponse de ma dulcinée ne se fit d'ailleurs pas attendre :

- Magdalena...

Ce nom résonna dans mon esprit comme une révélation. Parmi tous les noms que nous avions pu évoquer, celui ci était passé entre les mailles du filet et voilà qu'il s'imposait comme une évidence. Je souris à la réponse d'Angie, se nom avait une mélodie qui me plaisait tout particulièrement et qui collait parfaitement à la bouille de la petite.

- es-tu d'accord pour se nom abriel ?

Je lui rendit son sourire radieux et l'embrassais tendrement avant de lui répondre :

- Bien sûr, cela lui va on ne peux mieux. C'est très beau.

Je raffermit mon étreinte, lui murmurant des mots d'amour au creux de l'oreille. Voyant qu'il était en train de se faire parfaitement ignorer, le docteur Fang donna ses derniers conseils et commença à laver son matériel, avant de saluer tout le monde et de disparaitre. Je me promit de la récompenser gracieusement pour ses services. J'aidais ensuite Angie à se déplacer jusqu'à la douche pendant que je m'occupais de Magdalena, le temps que les domestiques refassent le lit et le nettoie totalement.