Réveil (pv Abriel & angie)

Angie me répondit par la négative, elle n'avait pas faim. Du moment qu'elle reprenait vite des forces et une alimentation normale... Mon cœur était empli de bonheur de la voir ainsi bouger, de l'entendre parler, de la sentir vivante contre moi. Les choses les plus simples étaient vraiment les plus belles. Ses doigts se posèrent sur mes lèvres puis sur mon menton dans un geste tendre alors que nos yeux ne se quittaient plus.

- je veux prendre un bain...

Sa voie était à peine audible, mais sa volonté résonnait à travers toute la pièce. Je caressais sa main de la mienne et répondit avec fougue au baiser qu'elle m'offrit.

- D'accord ma puce.

Je m'éclipsais quelques secondes, le temps d'aller faire couler l'eau et de lui préparer des affaires puis revint dans la chambre déposant un baiser sur ses lèvres.

- Votre taxi est avancé madame.

Je la soulevais du lit, la serrant contre moi et l'entraîna dans la salle de bain, l'asseyant sur une chaise à côté de la baignoire, le temps que cette dernière finisse de se remplir.

- La température te convient ?

Je fut heureuse quand Abriel me porta pour m'emmener à notre salle que bain...salle de bain que je découvrait pour la première fois. La pièce était spacieuse, bine éclairer, décorer de quelques plante et bougie donnant à la salle une atmosphère détendu et romantique. Je sourit, émerveillée. Assise sur ma chaise, je baissais les yeux sur la baignoire juste à côté de moi, elle était ronde et incruster dans du marbre.

- La température te convient ?

je tendit la main et toucha l'eau du bout des doigts et sourit de plus belle:

- c'est parfait.

Je levais mon regard bleuté et fixa Abriel puis murmura:

- avec toi tout est parfait... c'est ce que j'aime.

Je le gratifiais de mon plus tendre sourire puis retira la chemise de nuit que je portais, restant nue sur la chaise puis tendis les bras vers Abriel pour qu'il me mette dans la baignoire.

Le regard d'Angie se promenait à travers toute la pièce, admirant chaque détail des lieux. Elle semblait satisfaite. Sa main trempa quelques secondes dans l'eau et un sourire illumina son visage un peu pâle.

- c'est parfait. avec toi tout est parfait... c'est ce que j'aime.

- Je suis un grand perfectionniste... surtout quand il s'agit de toi !

Angie se débarrassa de sa chemise de nuit que je mis de suite à laver .Je l'embrassais tendrement puis la souleva de la chaise pour la plonger tout doucement dans l'eau.

- ça va aller ou tu veux que je reste avec toi ?

Je lui sortis un gant de toilettes, du savon ainsi que des serviettes puis replongea mon regard dans ses deux beaux yeux océans.

- Je suis un grand perfectionniste... surtout quand il s'agit de toi !

J'étais satisfaite d'une tel réponse. Je lui sourit, rougissant légèrement. Abriel était vraiment un homme plein de surprise qui savait donner amour et tendresse. Tout ce dont j'ai besoin pour m'épanouir. IL me souleva pour me mettre dans l'eau. la chaleur m'arracha un petit soupir de bien être.

- ça va aller ou tu veux que je reste avec toi ?

J'attrapais sa main et lui sourit timidement:

- reste s'il te plait...

Je déposais un léger baiser sur le dos de sa main et ajouta:

- viens avec moi..dans l'eau.

Alors que j'allais quitter la pièce, je sentit une pression sur mon poignet. Je n'avais l'habitude de ce contact, habituellement c'était moi qui retenait les gens par le poignet. Je me retournais, c'était Angie.

- reste s'il te plait... viens avec moi..dans l'eau.

Je posais mes yeux sur son visage fin et lui sourit :

- Comment refuser une invitation aussi alléchante quand c'est demandé gentiment ?

Je claquais des doigts [promi c'est pas inspiré de Joséphine lol] et mes vêtements disparurent. Je m'appuyais sur le bord de la baignoire et entrait dans l'eau chaude en prenant garde de ne pas écraser Angie. On était un peu à l'étroit tout de même.

- Voilà vos désirs exaucés mademoiselle.

Le niveau de l'eau menaçait de déborder à tout moment au moindre geste trop brusque de l'un ou de l'autre. Je me penchais vers elle, prenant appuie dans l'eau autour de ses hanches et l'embrassa.

Mon regard s'illumina quand Abriel me dit qu'il ne pouvait refuser ma demande. Quand il se retrouvas nue, je fixais son corps, rougissant encore. C'était vraiment un homme magnifique, enfin, sous forme humaine en tout cas... IL entra dans l'eau et je lui sourit:

- Voilà vos désirs exaucés mademoiselle.

- merci !!!

IL se pencha, je sentis mon coeur s'accélérer alors qu'Abriel m'embrassa. je fermais les yeux, prenant son visage entre mes mains pour prolonger le baiser. Je le désirait tellement, dommage que mes jambes soit complètement paralyser...

- serre moi contre toi Abriel...

Angie sembla apprécier ce baiser emprunt d'un amour indestructible, puis me regardant dans les yeux :

- serre moi contre toi Abriel...

Je voyais mal comment faire sans sortir de l'eau car la baignoire était petite et il était hors de question d'écraser Angie. Je réfléchit un instant puis claquait des doigts. Je me trouvais maintenant où était Angie avant et elle était installé dans mes bras, entre mes jambes.Je resserrais mon étreinte et déposais de fins baiser dans mon cou.

- Tu m'as tant manquée...

J'avais le cœur si léger de la retrouver que je me demandais si je n'allais pas m'envoler. Lorsque j'étais avec elle, j'oubliais tout le reste, Angie était le seul centre d'intérêt qui me restait.

Je me sentais transporter par le baiser d'Abriel, il y mettait tant d'amour que j'étais à deux doigts d'en faire un malaise. Il claqua des doigts et se retrouva derrière moi.je sourit.

- Tu m'as tant manquée...

Je sentis ses lèvres sur mon cou. Mon coeur s'emballa, fermant les yeux, je soupirais de plaisir.

- je t'aime si fort mon amour...

Je posais mes mains sur ses cuisses que je caressais doucement, je sentais l'envie monter en moi, je ne désirais qu'une chose... ne faire qu'un avec Abriel. Je sourit, mordant ma lèvres en soupirant.

- Abriel...

Le cœur d'Angie se mit à faire des bonds dans sa poitrine et je sentais le désir monter en elle mais elle était encore faible et j'avais trop peur de lui faire mal.

- je t'aime si fort mon amour...

Ses mains vinrent se perdre sur mes cuisses... non ! Je ne devais pas craquer, ce n'était raisonnable vu son état. Et si elle venait à retomber enceinte, le bébé ne survivrais pas à cause de son état de faiblesse.

- Abriel...

Sa voix trahissait son désir. J'étais mal à l'aise, je ne savais pas comment lui dire non et je ne voulais pas la frustrer.

- Angie... Tu as besoin de repos...

C'est étrange, on dirait qu'Abriel se retiens...

- Angie... Tu as besoin de repos...

Je perdis mon sourire et soupira. Baissant les yeux, je retirais mes mains et fixa l'eau qui se mouvait doucement autour de nous.

- je sais...

J'espère que je ne resterais pas longtemps dans cet état, c'est vraiment...frustrant ! et puis sa veux dire qu'Abriel n'as eu aucun rapport sexuel en 3 semaines ? sauf si...

- tu m'as pas tromper j'espère ????

Je tournais rapidement la tête vers lui et lui lança un regard paniquer. Abriel adorais faire l'amour alors 3 semaines d'abstinence pour lui devait être une horreur.. j'espérais vraiment qu'il n'en avait pas profiter pour aller se soulager avec d'autre femme.

Je sentis Angie se crisper à mes mots mais je ne voulais vraiment pas empirer son état. Un malaise s'installait eu à peu dans la pièce.

- je sais...

Sa voix était résignée, pour ne pas dire triste. Cela me brisait le cœur.

- tu m'as pas tromper j'espère ????

Ah ces femmes ! J'avais passé tout mon temps à son chevet dans ce manoir à attendre son réveil et voilà qu'elle m'accusait de tromperie... Calme, restons patient.

- Ca ne me serais pas venu à l'idée, j'étais trop inquiet pour toi. Et puis avec qui ? Va retrouver une fille à la hauteur après toi.

Je lui sourit en espérant qu'elle verrait que j'étais sincère. Je me demandais quand même d'où lui venait une telle idée...

- Si tu ne me crois pas, tu n'as qu'à sonder ma mémoire et tu verras.

- Ca ne me serais pas venu à l'idée, j'étais trop inquiet pour toi. Et puis avec qui ? Va retrouver une fille à la hauteur après toi.

Abriel me sourit et je fit de même, rassurer.

- à ma hauteur ? tu n'exagère pas un peu ?

Je lui envoyais un peu d'eau dans le visage en rigolant et l'embrassa au coin des lèvres, me blottissant un peu plus contre lui.

- Si tu ne me crois pas, tu n'as qu'à sonder ma mémoire et tu verras.

- j'ai une totale confiance en toi Abriel, je ne me permettrais pas une tel chose.

Je caressais sa joue, lui souriant de nouveau, le dévorant du regard.

A peine eus-je terminé de parler que je senti Angie se décontracter. Tant mieux, je n'aimais pas la situation qui s'était installée précédemment.

- à ma hauteur ? tu n'exagère pas un peu ?

- Tu devrais arrêter de te sous-estimer... Si tu ne me crois pas, tu n'as qu'à sonder ma mémoire et tu verras.


- j'ai une totale confiance en toi Abriel, je ne me permettrais pas une tel chose.

Sa main mouillée vint se poser sur ma joue et ses yeux se plantèrent dans les miens.

- Ne me fais pas ses yeux là ...

Je l'embrassais avant qu'elle ne puisse dire autre chose.

Bien que mes jambes ne me répondaient pas, je fit légèrement pivoter mon corps.

- Ne me fais pas ses yeux là ...

Abriel m'embrassa, je prolongeais le baiser avec tendresse et amour puis murmura:

- je ne voit pas de quoi tu parle...

je le regardais une fois de plus avec un regard langoureux et remplie de désir. Je posais mes lèvres sur son cou, y déposant de léger baiser, ma main caressant son torse. Mon coeur s'emballais de nouveau, j'avais tellement envie de lui.

- c'est tellement injuste... parce que j'ai tant envie de toi mon amour...

M'embrassant, Angie décida de faire celle qui ne comprenait pas :

- je ne voit pas de quoi tu parle...

- Je parle de ce regard là ! Celui que tu fais quand tu meurs d'envie de moi et que tu essaie de m'entraîner dans tes envies.

Ses lèvres déposèrent de fins et doux baiser sur mon cou pendant que sa main s'en allait caresser le haut de mon torse... quel tête de mule ! Moi aussi j'en avait envie mais vu son état c'était pas le mieux pour elle. Je me devais de résister.

- c'est tellement injuste... parce que j'ai tant envie de toi mon amour...

- Je sais bien, moi aussi j'ai envie de toi mais je tient pas à t'affaiblir d'avantage.

Je n'osais pas évoquer aussi le fait qu'elle risquerait de retomber enceinte et de perdre une seconde fois l'enfant à cause de son état. Je ne voulais pas qu'elle subisse ça de nouveau.

- Je sais bien, moi aussi j'ai envie de toi mais je tient pas à t'affaiblir d'avantage.

je soupirais et retira mes lèvres de sa peau puis blottit une nouvel fois dans ses bras. Je me sentais mal de nouveau, tellement frustré, si faible...

- j'espère que mon état s'arrangera vite...

Et si je ne retrouvais pas l'usage de mes jambes ? oh non ! si je commence à penser à se genre de chose, je vais finir dans un état de déprime profond, je n'avais pas besoin de ça, ni Abriel d'ailleurs.

- C'est pas grave, on se rattraperas plus tard !

Je me forçais à sourire caressa sa main, enlaçant ses doigts avec les miens en me laissant aller à la douceur de son étreinte.

- dis... tu étais vraiment inquiet quand j'étais dans le coma ? enfin, je veux dire..tant que cela ?

Angie finit tout de même par se résigner. Je la savais très frustré et je l'étais aussi, mais mon inquiétude pour elle n'en était que plus grande. D'une voix assez fausse, elle prononça ces quelques mots :

- j'espère que mon état s'arrangera vite...

Je n'étais pas le genre de personne à me soucier de l'état de santé des autres, ni à les ménager, mais lorsqu'il s'agissait d'Angie, je n'étais plus le même. Je l'avais déjà perdue une fois, je ne voulais pas prendre le risque de la perdre à nouveau.

- Moi aussi ma puce...

Je posais mes lèvres contre les siennes. J'ignorais quelle pensée venait de lui traverser l'esprit mais je put la sentir se crisper soudain et elle grimaça. La voir ainsi me minait le moral.

- C'est pas grave, on se rattraperas plus tard !

- Oh ça... tu peux en être certaine !

Je plongeait mon regard emplie de tendresse dans le sien, mais je ne pouvais pas dissimuler totalement mon inquiétude, du moins pas à elle.

- dis... tu étais vraiment inquiet quand j'étais dans le coma ? enfin, je veux dire..tant que cela ?
Cette question me surprit beaucoup et me fit mal dans une certaine mesure. Mettait-elle en doute mon amour pour elle ? Avec un pincement au cœur et un visage défait, je lui répondais :

- Au points de ne plus sortir du manoir, de rester des jours entiers les yeux rivés sur toi à guetter le moindre signe d'amélioration de ton état.

J'hésitais un moment puis poursuivit :

- J'ai eu peur que l'on est sauvé ton corps mais pas ton âme...

Il n'étais pas évident pour moi d'admettre mes faiblesses mais je ne voulais surtout pas la perdre. Toutes les idées sombres qu'elles avaient en têtes n'étaient pas bonnes pour elle. Je savais que sa frustration n'arrangeait rien mais concrètement, je ne pouvais rien faire. Ou peut-être si. Mais pour cela il fallait qu'elle dorme, or, là, ce n'étais pas le cas.

- Dis ma puce, tu n'as pas sommeil ?

- Au points de ne plus sortir du manoir, de rester des jours entiers les yeux rivés sur toi à guetter le moindre signe d'amélioration de ton état.

Je baissais les yeux, qu'elle idiote je suis, pourquoi ais-je poser une question pareil...

- J'ai eu peur que l'on est sauvé ton corps mais pas ton âme...

Je sentit mon coeur se serrer, je me retournais et le serra contre moi, pleurant silencieusement. Je m'en voulais tellement d'avoir poser une question pareil...

- je suis...vraiment désolé...

Parfois je me disais que je ne méritais pas l'amour d'Abriel, j'avais si peur de le décevoir.

- Dis ma puce, tu n'as pas sommeil ?

je levais mon visage, le fixant de mon regard baigner de larmes et murmura:

- si...

Alors que je répondais aux questions d'Angie, cette dernière se mit à pleurer silencieusement, se serrant contre moi. Je lui rendit son étreinte, essuyant ses larmes et déposais un baiser sur son front.

- Dis ma puce, tu n'as pas sommeil ?

- si...

C'était la réponse qui m'arrangeait le plus. Je la lavais rapidement mais avec soin afin de pouvoir l'emmener se coucher. Une fois propre, je l'enroulais dans une grande serviette et la portais jusqu'à une autre chambre où un lit deux places n'attendait que d'accueillir un couple.

- Tu dormiras mieux dans un lit propre.

Je la déposais délicatement dans le lit, la laissant se recouvrir des draps puis m'installais à ses côtés, posant ma main sur ses yeux. Je lui susurrait à l'oreille :

- Maintenant tu vas dormir et faire de beaux rêves...

A peine ces mots prononcés, je la forçais à plonger dans un sommeil régénérateur et plongeais mon esprit dans le sien, déclenchant un rêve.



Nous étions dans cette même chambre, assis l'un à côté de l'autre. Angie pouvait bouger et marcher normalement,elle avait retrouvé toutes ses forces. Je m'approchais d'elle, prenant sa main dans la mienne :

- Alors ? Ça te plait ?

J'approchais son visage du mien en le tentant dans la main gauche et l'embrassais langoureusement.

Je ne dis pas un mots de plus, laissant Ariel me laver puis me transporter dans la chambre. Oui, je n'allais pas bien, s'était si évident...mais après avoir perdu mon bébé et être rester 3 semaines dans le coma, je ne pouvais pas faire autrement... Je regardais Abriel qui posa sa main sur mon front et murmura:

- Maintenant tu vas dormir et faire de beaux rêves...

Je m'endormis aussitôt, sas pouvoir me retenir...




Toujours dans se lit chaud et douillet, j'étais là, avec Abriel, mon corps avait retrouver une mobilité normal. Abriel était avec moi, il me regardais en souriant, enlaçant ses doigts avec les miens.

- Alors ? Ça te plait ?

- oui...c'est magnifique...

Oui, tout paraissant si beau, même Abriel dont la beauté était inégalé jusqu'à maintenant semblait encore plus beau que d'habitude. Il saisit mon visage et m'embrassa langoureusement. Je prolongeait son baiser, me collant un plus à lui, glissant mes lèvres le long de son cou et chuchota:

- si tu savais à quel point je t'aime...

Dans les bras d'Abriel, j'avais l'impression qu'il ne pouvait rien m'arriver, que temps qu'il serait là à me serrer contre lui, personne ne pourrait m'atteindre...

- Je le sais mon amour. Et tu es la seule dont l'amour est pu me toucher et me rendre fou d'une personne. Toi.

Je lui fit un doux sourire et l'embrassa au coin des lèvres, il caressa ma joue et me dit alors que mes vêtements disparaissaient:

- N'y avait-il pas quelque chose dont tu avais envie tout à l'heure ?

Je sourit malicieusement et embrassa Abriel tendrement, savourant cette étreinte quand soudain, je me stoppais, le regarda étonner et demanda:

- tu entends ?

Abriel me lança un drôle de regard. Oui, il ne pouvait rien m'arriver dans ses bras, mais ceci n'est qu'un où l'esprit domine le corps, mon traumatisme était trop présent, tout frais dans ma mémoire. Ce que j'entendais, un enfant pleurer, un nouveau né... Je tournais la tête et vit un berceau. je me levais, Abriel voulu me retenir par le poignet, mais sa main passa au travers. Ma chemise de nuit se matérialisa d'elle même sur ma peau alors que je marchais vers le berceau. je sourit et saisit le bébé qui était dedans, envelopper dans une petite couverture. L'enfant avait les cheveux noir, comme ceux d'Abriel et les même yeux bleu que moi. Je sourit tendrement en caressant sa joue et murmura:

- voilà...c'est finis...maman est là...

Je bébé me fixait alors que je le serrais contre moi, il émit un petit rire et fi des bulles avec sa salive. je me mit à rire et déposa un petit baiser sur son front. C'est comme ça qu'aurait dû être ma vie, avec Abriel et cet enfant, mais on m'avait retirer le droit d'être mère...

- tu crois vraiment que tout vas pour le mieux ?

Je tournais la tête et vit Abriel, ses yeux n'étais pas rouge comme à l'ordinaire mais noir, étant plonger dans un rêve, je n'avais pas vraiment conscience qu'il ne s'agissait pas de mon Abriel, le vrai, l'unique. Je baissais les yeux sur mon bébé qui soudain, se transforma en un amat de chair ensanglanter, tel qu'il était quand on me l'avais retirer de mon ventre. On visage se crispa d'horreur, je lâchais cette chose dans les mains barbouiller de sang alors que le faux Abriel me dit:

- c'est de ta faute si notre enfant mort Angie !!!!!

Il fit un pas vers moi et me poussa violemment au sol alors qu'une autre silhouette s'approcha, mai contre toute attente, me serra contre elle tendrement alors que j'éclatais en sanglots...

J'étais effondrer. Abriel réussis à m'atteindre et l'enlaça contre lui avec douceur.

- Ne l'écoute pas ! Il raconte n'importe quoi ! Tu n'y est pour rien ! Tu entends ? Rien !

Je levais mes yeux baigner de larmes vers son visage déformer par la colère et la tristesse. Chaque attaque porter contre son double était inutile.

- si...tout est de ta faute ! si tu ne m'avait pas rejoins dans les enfers, si tu n'avait pas trahit les tiens, tout cela ne serais jamais arriver !!!!!

Je plaquais mes mains sur mes oreilles, refusant d'entendre une phrase de plus, mais cela ne servait à rien:

- tu es égoïste Angie...tu as tout sacrifié pour un amour contre nature !!!!

Je secouais la tête et murmura:

- silence... je ne veux plus t'entendre....

- me taire ? non...je vais continuer jusqu'à ce que tu me déteste...jusqu'à ce que tu déteste Abriel...

Détester Abriel ? non, j'en était incapable, même avec ce qui était arriver par le passé. Je tournais la tête vers mon amant qui semblait perdu, ce me fit tellement mal... je tournais la tête vers son double qui tendit une main vers moi, mes yeux devinrent phosphorescent, le bout de ses doigts commencèrent à gelés puis il ricana:

- sa ne sert à rien...la reine des glace n'est plus... tu ne mérite plus ton titre d'immortel...tu n'est plus rien !

Je me relevais doucement, laissant mon pouvoir agir alors que l'atmosphère devint glaciale, même mon Abriel se mit à frissonner et tomba à genoux au sol, comme incapable de supporter cette froideur inhumaine.

- que... quoi ?

J'entrouvris la bouche, mes yeux devinrent entièrement blanc, mes cheveux se mit à voler, mes lèvres devinrent d'un bleu glacé et je soufflait un air glaciale tout en murmurant:

- tu te trompe... je ne laisserais personne se mettre entre Ariel et moi... et tu crois vraiment que la reine des glace n'est plus ?

Un sourit se dessina sur mes lèvre set je soufflais une fois de plus cette air glacé qui congela entièrement le faux Abriel qui tomba au sol et se brisa en morceau. Je le fixais puis me retournais vers le bon Abriel, tremblant de froid puis je le serrais dans mes bras et pleurant silencieusement.

- puisses-tu un jour me pardonner mes erreur...